L'utilisation inappropriée de médicaments vasoconstricteurs et hormonaux provoque souvent des effets indésirables chez les enfants atteints d'hépatite B.
La sélection de médicaments adaptés à une jeune mère doit être effectuée par un spécialiste. Les produits pharmaceutiques modernes peuvent proposer plus de 10 médicaments différents pour l'administration intranasale, mais seuls certains d'entre eux sont recommandés pour une utilisation pendant l'allaitement. L'article examinera les principaux types de médicaments contre la rhinite, ainsi que les médicaments nasaux les plus sûrs pouvant être utilisés par une mère qui allaite.
Recommandations générales pour le traitement du rhume
L'écoulement nasal n'est pas une maladie distincte, mais un symptôme qui indique souvent le développement d'un rhume. Pour prévenir les complications, le traitement d'une infection respiratoire doit être effectué de manière globale. Les rhumes, grippes et autres maladies virales sont provoqués par les rhinovirus, les picornavirus, les coronavirus, etc. La flore pathogène est le plus souvent localisée dans le nasopharynx, à cause de laquelle les symptômes suivants apparaissent chez la mère violente :
- écoulement nasal abondant;
- fatigabilité rapide;
- mal de tête;
- fièvre subfébrile;
- crudité dans le nasopharynx.
Pendant l'allaitement, les médecins ne recommandent pas l'utilisation de médicaments systémiques pour le traitement des ARVI. Les composants actifs des médicaments pénètrent dans le lait, c'est pourquoi le bébé peut ressentir des réactions secondaires - nausées, vomissements, tachycardie, etc. Pour accélérer le processus de guérison et réduire la gravité de la rhinorrhée (nez qui coule sévère), il est recommandé :
- Observez le repos au lit. Lors d'une exacerbation des ARVI, le corps a besoin de force pour combattre l'infection. Pour atténuer l'évolution de la maladie, il est recommandé de rester au lit pendant 2-3 jours;
- Buvez des boissons chaudes. Le liquide aide à nettoyer le corps des substances toxiques produites par les virus. Leur élimination vous permet de réduire la gravité des symptômes d'intoxication et de rhinite;
- Aérer la pièce. Une ventilation régulière de la pièce et une humidification de l'air permettent de diluer les sécrétions nasales. Cela empêche son accumulation dans la cavité nasale et les sinus paranasaux, réduisant ainsi le risque d'infection bactérienne et, par conséquent, le développement d'une sinusite.
Il est impossible d'arrêter l'allaitement avec une rhinite virale, car cela ne fera qu'augmenter le risque de développer la maladie chez un enfant.
De nombreuses mères sont convaincues que l'allaitement en cas de rhume est nocif. En effet, lors du développement de l'infection dans le corps féminin, des anticorps et des immunoglobulines sont produits, qui sont présents en grande quantité dans le lait. En sevrant le bébé du sein, vous réduisez automatiquement son immunité. C'est pourquoi les médecins ne recommandent pas d'arrêter l'hépatite B lors d'une exacerbation de maladies respiratoires.
Caractéristiques de l'utilisation d'agents nasaux
Le corps féminin est capable de faire face au rhume sans utiliser de préparations pharmaceutiques. Mais lors de l'allaitement, la défense immunitaire s'affaiblit, car les vitamines et les composants protéiques sont nécessaires à la synthèse du lait. L'épuisement des réserves de nutriments conduit inévitablement au développement d'une hypovitaminose, qui réduit la résistance de l'organisme aux infections.
Le SRAS chez les mères allaitantes est souvent compliqué par une inflammation bactérienne de la cavité nasale et, par conséquent, une sinusite. Par conséquent, en cas de rhume, vous devez utiliser des gouttes nasales antivirales et immunostimulantes. Les premiers détruisent les virions et empêchent leur reproduction dans les organes respiratoires, tandis que les seconds stimulent la production d'immunoglobulines et renforcent les défenses immunitaires.
Le traitement du rhume pendant l'allaitement repose sur l'utilisation de médicaments symptomatiques. Avec leur aide, il est possible d'éliminer le gonflement du nasopharynx, les écoulements nasaux abondants, les démangeaisons et les brûlures des voies respiratoires. Comme le montre la pratique, un enfant en bonne santé et le nez qui coule d'une mère avec HB sont des choses tout à fait compatibles. Aux premières manifestations de la maladie, des médicaments antiviraux doivent être utilisés, ainsi que des gouttes nasales ou des aérosols.
Liste des médicaments approuvés
Quelles gouttes nasales peuvent être utilisées pendant l'allaitement d'un bébé? Les six premiers mois de la vie d'un enfant sont l'une des périodes les plus dangereuses pour l'utilisation des produits pharmaceutiques par une mère qui allaite. Les médicaments systémiques sont absorbés dans la circulation sanguine et passent dans le lait maternel, par conséquent, ils peuvent avoir un effet négatif sur le corps de l'enfant. C'est pour cette raison que les médicaments topiques sont généralement utilisés pour traiter les ARVI, dont les composants ne sont pratiquement pas absorbés dans la circulation systémique.
Médicaments à base d'eau de mer
Les préparations salines sont les gouttes nasales les plus sûres pendant l'allaitement. Ils ont des effets anti-inflammatoires, cicatrisants, antiseptiques et décongestionnants. Les produits nasaux comprennent de l'eau de mer purifiée des impuretés, qui contient des oligo-éléments et des minéraux utiles. Ils peuvent être utilisés pour traiter la rhinite de presque toutes les origines. Certaines des meilleures gouttes à base d'eau de mer comprennent :
- « Physiomère hypertendu » ;
- Dauphin;
- Morenazal;
- "Pas de sel";
- "Aqualor".
Les gouttes hydratantes du rhume réduisent la perméabilité vasculaire des muqueuses et augmentent l'immunité locale, ce qui empêche la récurrence de l'inflammation dans le nasopharynx.
Les médicaments salins sont parmi les médicaments nasaux les plus sûrs. Ils peuvent être utilisés sans limitation pour le traitement et la prévention de la rhinite allergique et infectieuse.
Médicaments vasoconstricteurs (adrénomimétiques)
Pour éliminer le rhume pendant l'allaitement, des agonistes adrénergiques sont souvent utilisés, c'est-à-dire gouttes vasoconstrictrices. Ils soulagent rapidement les poches, normalisent la perméabilité des voies respiratoires et facilitent la respiration. Cependant, les médecins avertissent que les médicaments nasaux de ce groupe peuvent avoir un effet systémique sur le corps de la mère et de l'enfant. Cela se traduit par des rythmes cardiaques anormaux, des étourdissements et des nausées.
Pour prévenir les effets indésirables, il est recommandé d'utiliser des médicaments contenant de petites quantités de stimulants des récepteurs d'adrénaline. Certains des médicaments les plus sûrs pour les mères qui allaitent comprennent :
- Indanazoline;
- Rinorus ;
- Otrivin;
- Rinonorme ;
- "Nazol bébé".
Important! Pendant l'allaitement, les médicaments vasoconstricteurs ne peuvent pas être utilisés plus de 3 fois par jour.
Il est important de se rappeler que les agonistes adrénergiques peuvent créer une dépendance. Par conséquent, les mères qui allaitent ne peuvent pas les utiliser plus de 3 à 5 jours consécutifs. L'utilisation irrationnelle de médicaments entraîne des modifications dégénératives de la muqueuse nasale et le développement d'une rhinite médicamenteuse.
Médicaments antiallergiques
Les gouttes nasales antihistaminiques soulagent les symptômes du rhume des foins (rhinoconjonctivite allergique) et de l'écoulement nasal d'origine infectieuse. Ils empêchent la libération de médiateurs inflammatoires des mastocytes, qui provoquent une obstruction (obstruction) des voies respiratoires dans le nasopharynx. Lors de l'alimentation d'un nourrisson, il est recommandé de goutter les médicaments suivants:
- Antazoline-Naphazoline;
- Nazaval ;
- Rinotek ;
- Sanorin-Anallergin.
« Nazaval » désigne le nombre de médicaments barrières qui forment un film à la surface de la muqueuse, imperméable aux allergènes. Ces gouttes peuvent être utilisées pour prévenir la rhinite allergique pendant la floraison des arbres et des plantes pollinisées par le vent.
Remèdes homéopathiques
Les gouttes homéopathiques ne contiennent pas de substances synthétiques, elles n'ont donc pratiquement aucune contre-indication. Les produits nasaux contiennent des ingrédients à base de plantes qui accélèrent la régression de l'inflammation dans le nez et normalisent le métabolisme cellulaire. Pour cette raison, l'immunité locale augmente dans le nasopharynx, ce qui empêche le re-développement d'une infection respiratoire dans les organes respiratoires.
Guérir la rhinite virale et prévenir les complications aidera des moyens tels que:
- Rinaldix ;
- Delufène;
- Euphorbe composé;
- Larinol Edas-117;
- Edas-131.
Toutes les gouttes à base de plantes ne sont pas des remèdes homéopathiques.
Les gouttes homéopathiques sont rarement utilisées en monopréparation dans le traitement des ARVI. Ils se combinent bien avec tous les types connus de médicaments à usage intranasal, ils sont donc le plus souvent inclus dans le schéma de traitement complexe du rhume.
Agents antibactériens et antiseptiques
La rhinite bactérienne est une complication fréquente des ARVI, qui est observée avec le traitement irrationnel d'une infection virale. Le développement de la maladie est indiqué par un écoulement nasal jaune-vert visqueux, un gonflement du nasopharynx, de la fièvre, des myalgies (douleurs musculaires), etc. Si la flore microbienne de la cavité nasale n'est pas détruite à temps, cela peut entraîner une sinusite, une sphénoïdite, une rhinopharyngite purulente, etc.
Les formes compliquées de maladies ORL sont traitées avec des gouttes nasales avec des antibiotiques et des antiseptiques. Pour éliminer les symptômes de la rhinite bactérienne chez les mères qui allaitent, les éléments suivants sont utilisés:
- Octenisept ;
- « bioparox » ;
- Miramistin;
- "Polydexa".
La durée minimale de traitement pour une infection bactérienne du nasopharynx est de 7 jours.
Le refus prématuré de médicaments peut entraîner le développement d'une résistance (résistance) de micro-organismes aux antibiotiques. Pour cette raison, avec les récidives d'inflammation bactérienne, le médecin est obligé de changer radicalement le schéma thérapeutique. Des antibiotiques systémiques peuvent être nécessaires pour ré-éradiquer l'infection, ce qui conduit souvent à la nécessité d'arrêter l'allaitement.
Prévention de l'écoulement nasal
Un nez qui coule s'accompagne toujours d'une inflammation du nasopharynx et d'une production excessive de mucus dans les sinus paranasaux et les voies nasales. Un secret visqueux est un substrat idéal pour le développement de microbes, qui provoquent souvent des rhinites bactériennes, des sinusites, des sinusites frontales, etc. Pour prévenir l'apparition de maladies, il est conseillé de prévenir l'apparition d'un rhume.
Recommandations pour prévenir la rhinite chez les mères allaitantes :
- éviter le contact avec des substances irritantes - poussière domestique, duvet et poils d'animaux;
- mangez des aliments qui contiennent de nombreuses vitamines - carottes, pommes, poisson maigre, ail, brocoli, céréales et noix ;
- prenez des immunostimulants et des adaptogènes à base de plantes - Vitrum Prenatal, Pregnavit, Radiola extract et Razor extract;
- pendant la période automne-printemps, prenez des complexes de vitamines et de minéraux - "Complivit Mom", "Alphabet", "Elevit Pronatal".
Les conseils ci-dessus aideront à renforcer le système immunitaire et à prévenir le développement d'un rhume. Si les symptômes de la maladie apparaissent toujours, ne retardez pas la visite chez le médecin.
Conclusion
Lors de l'allaitement, la défense immunitaire du corps féminin diminue. Cela est dû à la production de lait, qui « enlève » au corps presque tous les nutriments et vitamines nécessaires. L'hypovitaminose est l'un des déclencheurs de la rhinite infectieuse chez la mère qui allaite.
Pour éliminer la rhinorrhée pendant l'allaitement, des gouttes nasales sont utilisées. Contrairement aux agents systémiques, leurs composants actifs ne sont presque pas absorbés dans la circulation systémique et le lait maternel. Des précautions doivent être prises dans le choix des médicaments vasoconstricteurs, car un surdosage a un effet systémique sur le corps. Par la suite, cela peut entraîner l'apparition d'effets indésirables non seulement chez la jeune mère, mais également chez l'enfant.
